La dermite estivale est une maladie cutanée, qui se manifeste en période "estivale" par du prurit qui entraîne la chute des poils et des crins. Ca se situe le plus fréquemment au niveau de l'encolure, de la queue, du garrot, sous le ventre. Le cheval devient nerveux, irritable, il se gratte à tout ce qu'il peut trouver, et cela devient obsessionnel !
Cette réaction est causée par les insectes piqueurs, que l'on appelle les "culicoïdes". Ils mesurent entre 0,5 mm à 2 mm, ressemblent à une sorte de moustique, qui est actif du début du printemps à la fin de l'automne. Il existe 1000 espèces différentes dans le monde, dont une trentaine en Europe.
Les chevaux sont surtout attaqués par les "culicoïdes pulicaris" et "culicoïdes nubecolus". Ils tournent en petit groupe au-dessus de la crinière et de la croupe et ce sont les femelles qui piquent, ayant besoin de sang (4 fois/jour) pour la production de leurs oeufs. Ces insectes aiment les climats doux et humides (+12°C), et comme ce sont de mauvais insectes volants, ils ne s'éloignent pas trop de leur lieu de ponte, et ne sortent pas même lorsque la brise est légère. Ils ne sont pas loin des eaux stagnantes, riche en matière organiques.
L'été de forte chaleur, ils piquent surtout le soir entre 17h et 23h. Légèrement la nuit, et apprécie plus particulièrement la luminosité de l'aube et du crépuscule. Leur activité est quasi nulle aux heures très chaudes. Ils peuvent piquer sans interruption les journées de temps couvert et humide. La piqûre est douloureuse et entraîne une réaction de démangeaison immédiate. La salive des culicoïdes étant très urticante, la réaction cutanée se caractérise par un bouton persistant et le cheval se gratte à sang !
Cela peut favoriser une infection bactérienne locale, souvent due à des staphylococcus. A force d'être exposé à la salive de ces vecteurs, le cheval peut développé une allergie appelée "dermite estivale".
Les chevaux ne sont pas tous égaux face à cela. Certaines recherches tendent à prouver que les causes, ainsi que dans tout phénomène allergique, sont multiples (à définir lors du bilan de Vitalité) :
- Cela peut-être provoquée par des toxines dues à l'usage de certains médicaments, soit par la présence de polluants, pesticides ou engrais chimiques présents dans la nourriture, l'eau, l'air.
- Cela peut-être lié à une baisse de l'immunité, liée à divers facteurs (vaccinations, maladies, dysfonctionnement d'un organe,....)
- Cela peut être aussi lié à des facteurs héréditaires. Certaines races seraient plus sensibles que d'autres. Les Stud-books font leurs enquêtes et essayent de ne plus agréer des étalons qui s'avèrent transmettre la prédisposition à l'allergie.
La taille et la couleur de la robe n'ont pas d'influence sur le développement de la dermite.
La dermite est le symptôme visible, mais avant cela, peut-être que votre cheval a eu des symptômes de dysfonctionnement ou des pathologies avant l'apparition de la dermite. La dermite se déclenche sur une défaillance immunitaire. Il est difficile de la faire disparaitre à vie, du moins je n'ai pas assez de recul sur les résultats pour le dire.
On peut toutefois rétablir son état et réduire ses symptômes pour le soulager. Cela demande de la rigueur et un suivi à long terme.
Chaque cheval est différent, il est indispensable de mettre en application un traitement personnalisé, qui sera effectué sur son anamnèse.
La fourbure est une affection du pied d'origine systémique qui se traduit par une boiterie intense et d'évolution rapide. Sur la photo le cheval prend cette posture pour essayer de se soulager. La fourbure peut atteindre les antérieurs ou les quatre membres. La fourbure peut affecter les chevaux de tous niveaux et de toutes disciplines. Ses conséquences sont souvent très graves et peuvent compromettre l'avenir sportif et même parfois la vie du cheval.
La fourbure peut avoir plusieurs origines :
Elle se manifeste le plus souvent par :
La fourbure aiguë est une urgence médicale. On peut toutefois compléter le traitement chimique avec des plantes très efficaces pour cela. En complément, des soins énergétiques vont venir apaiser les douleurs, et aider à l'auto-guérison. J'ai le témoignage d'une ponette que le vétérinaire et le maréchal ferrant croyaient perdu (voir livre d'or du site).
Il y des plantes toxiques qu'il ne faut pas utiliser en médecines naturelles chez le cheval.
Voici la liste :
Plantes alimentaires à ne pas donner au cheval :
Plantes toxiques pour le cheval dans la nature, au jardin :
Voici la photo que j'ai prise d'une plante très toxique !
Il s'agit du Séneçon de Jacobée.
Cette plante mesure entre 50 à 120 cm de haut, présente le plus souvent une tige droite avec un "bouquet" de petites fleurs jaunes. Elle est très invasive, résistante au froid et à la sécheresse. Elle envahit progressivement les prés et les champs. La toxicité de cette plante est due à la présence d'un alcaloïdes pyrrolizidiniques qui sont hépatotoxiques (nocif pour le foie). La dose mortelle correspondrait à 3 à 5 % du poids du cheval (soit 15 à 25 kg pour un cheval de 500 kg). Donc si par exemple le cheval en ingère 50 à 300 gr/jour pendant 7 à 8 semaines, il sera intoxiqué. Cette intoxication peut être mortelle pour les chevaux. Lorsque les premiers signes cliniques apparaissent, les lésions hépatiques sont déjà installées et irréversibles.
Les signes cliniques possibles sont :
Alors soyons prévoyant pour nos fidèles compagnons !
Vérifier vos prairies avant de faire le foin.
Pour éviter l'arrivée puis l'extension du séneçon, il faut entretenir les prairies. Limiter le surpâturage et semer du trèfle blanc avec du ray-grass anglais qui ont un fort pouvoir de recouvrement et limitent l'installation du séneçon.
Si le séneçon est présent, empêcher les animaux d'y accéder, et procéder à l'arrachage à la main systématique de chaque pied. Eviter de l'arracher en période de fructification, afin d'éviter la dissémination des graines.
La médecine alternative équine, respectueuse du vivant et de ses rythmes biologiques, vise à gérer, préserver, restaurer la santé d'un animal dans son environnement plutôt que de soigner une "maladie".
J'utilise des remèdes naturels (homéopathie, aromathérapie, fleur de bach, phytothérapie, gemmothérapie, etc...)ici.
Je rééquilibre le système énergétique, qui peut être perturbé par différents facteurs ici.
Quelques exemples de sujets et de pathologies que l'on peut accompagner.